L’art dans la ville de Maurepas
Pourquoi protéger l’art des années 1960 ?
Nous le savons, tout patrimoine est fragile, surtout lorsqu’il est très ancien et qu’il a usé de toute son énergie pour arriver jusqu’à nous.
Nimbé de ce courage là, nous le protégeons avec tendresse, comme une évidence, en remerciant nos anciens de nous l’avoir confié à travers les âges.
Mais un danger nous guette, celui de ne pas voir le patrimoine récent, de ne pas y trouver cette tendresse légitime que nous fait éprouver la pierre vermoulue.
Une mosaïque cinquantenaire, une sculpture posée là près d’un rond-point, ont vite fait d’être confondus avec un bien de consommation moderne, jugé par nos regards consuméristes.
Maurepas offre un patrimoine cohérent, pensé par un homme, Jacques Riboud, qui lui a donné son esthétique, sa structure… En somme son âme.
Maurepas est un témoignage de l’Art des années 60, emprunt de modernisme (Lesbounit) comme de classicisme (Ramon).
Nous leur devons ce regard « tendre » sur un patrimoine que nous devons confier espérons le, à travers les âges.